Menu

Lorsque, en tant qu’héritier, vous faites face au décès d’un parent, il se peut que vous soyez confronté à la situation du partenaire survivant du défunt, qui n’est pas votre propre parent. Cela peut créer une situation délicate en ce qui concerne le partage de l’héritage. L’article 4.63 du Code civil offre une solution dans ce cas. En effet, il vous permet de convertir l’usufruit du nouveau partenaire. Dans ce blog, nous expliquons en termes simples ce que cet article signifie et comment vous pouvez, en tant qu’héritier, le gérer.

Conversion de l’usufruit selon l’article 4.63

L’article 4.63 stipule que les héritiers peuvent demander au tribunal de convertir l’usufruit du partenaire survivant (qui n’est pas votre parent) en pleine propriété ou en une compensation financière. Cette option s’applique lorsque l’usufruitier et les propriétaires nus (les héritiers) ne parviennent pas à s’entendre sur un arrangement.

Quelles sont vos options ?

  • Conversion en pleine propriété : Dans ce cas, le partenaire survivant peut obtenir la pleine propriété de certains biens, tandis que vous, en tant qu’héritier, devenez propriétaire d’autres biens auparavant en usufruit. Cela clarifie la répartition des biens.
  • Conversion en une somme d’argent : En tant qu’héritier, vous pouvez proposer que le partenaire survivant reçoive une compensation financière pour l’usufruit. Cela peut lui offrir une certaine sécurité financière. Vous, en tant que propriétaire nu, obtenez le contrôle total des biens.

Pourquoi est-ce important pour vous ?

  • Réduire les conflits : La conversion de l’usufruit par le tribunal peut aider à réduire les conflits et à assurer une répartition plus équitable de l’héritage.
  • Protection des droits : Cette procédure garantit que le partenaire survivant ne soit pas désavantagé de manière injuste. Le tribunal prend toujours en compte les intérêts de toutes les parties impliquées, y compris vous en tant qu’héritier.
  • Clarté sur la propriété : En convertissant l’usufruit, on obtient une clarté sur la propriété de l’héritage, ce qui prévient les discussions futures sur l’utilisation des biens.

Une exception importante : le domicile familial

La loi belge fait une exception à la possibilité de conversion pour le domicile familial et les effets ménagers qu’il contient. Cette exception vise à protéger le partenaire survivant, lui permettant de continuer à vivre dans la maison après le décès de son partenaire. La conversion n’est autorisée que si le conjoint survivant y consent. Il est donc important de garder cela à l’esprit lors de l’examen de la conversion judiciaire.

Comment aborder cela ?

Lors du règlement de la succession, vous voulez vous assurer que tout est fait de manière équitable et légale. Les avocats de De Groote – De Man ont une vaste expérience en droit des successions et peuvent vous aider à déterminer la meilleure approche pour votre situation. Que vous souhaitiez en savoir plus sur la conversion judiciaire ou que vous ayez besoin d’aide pour protéger vos droits en tant qu’héritier :

Contactez-nous dès aujourd’hui pour un conseil professionnel.