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Prenez des mesures avant le 1er septembre 2023

À partir de cette date, la législation s’applique aux nouveaux accords ou nouvelles dettes. À partir du 1er décembre 2023, la législation s’applique à toutes les dettes impayées.

Votre entreprise est-elle prête à se conformer à la nouvelle législation sur le recouvrement des dettes des consommateurs ? Notre cabinet d’avocats est là pour vous aider à comprendre et à respecter la réglementation.

Avec le produit ci-dessous, nous ajustons vos conditions à un prix très abordable, vous permettant d’être tranquille, en conformité avec la réglementation :

Ajustement des Conditions Générales pour les Entreprises conformément à la loi sur les Dettes des Consommateurs

 

Voici les points clés de cette législation.

La première relance de paiement est toujours gratuite

Dans le premier rappel, il doit toujours être précisé si des frais supplémentaires peuvent être facturés en cas de paiement tardif, et certains autres renseignements obligatoires doivent être inclus.

Après l’envoi du premier rappel de paiement, l’entreprise doit respecter un délai d’attente de 14 jours calendaires avant de pouvoir demander des frais supplémentaires ou des intérêts. Cela signifie concrètement que vous, en tant qu’entrepreneur, êtes obligé d’envoyer un premier rappel mentionnant uniquement le montant principal dû. Ce n’est qu’après l’envoi de ce premier rappel et après avoir respecté un délai d’attente de 14 jours calendaires que vous pouvez demander des intérêts et des dommages-intérêts en plus du montant principal.

Pour les frais d’un rappel supplémentaire, un maximum de 7,50 € peut être facturé.

Limitation des clauses de dommages et intérêts

L’indemnité due doit être expressément déterminée avant la conclusion du contrat entre l’entreprise et le consommateur, et son montant est légalement limité. Les montants maximaux autorisés sont les suivants :

  • Dettes inférieures à 150,00 € : maximum 20,00 €.
  • Dettes entre 150,01 € et 500,00 € : maximum 30,00 € plus 10 % du montant supérieur à 150,00 €.
  • Dettes supérieures à 500,01 € : maximum 65,00 € plus 5 % du montant supérieur à 500,00 €, avec un maximum de 2 000,00 €.

Les clauses de dommages-intérêts contenant des montants ne correspondant pas aux limites susmentionnées sont interdites et considérées comme nulles.

Les conséquences sont donc très graves si vous ne modifiez pas vos conditions générales ou accords.

Limitation des intérêts

Les intérêts de retard convenus contractuellement sont également limités. Ils ne peuvent pas dépasser le taux d’intérêt légal fixé dans la loi du 2 août 2002 relative au retard de paiement dans les transactions commerciales. Actuellement, ce taux d’intérêt est de 10,5 %.

Mentions obligatoires dans votre première mise en demeure

Dans la première mise en demeure, prescrite par la législation, certaines mentions obligatoires doivent être incluses. Ces mentions sont essentielles pour garantir la transparence et la clarté pour le consommateur. Les informations suivantes doivent être incluses :

  1. Le solde dû et le montant des dommages-intérêts qui seront réclamés en cas de non-paiement dans le délai de quatorze jours calendaires. De cette manière, le consommateur est informé du montant exact dû et du montant qui sera réclamé s’il n’est pas payé dans le délai fixé.
  2. Le nom ou la dénomination sociale, et le numéro d’entreprise de l’entreprise créancière. Cela permet au consommateur de savoir clairement quelle entreprise réclame la dette, facilitant ainsi l’identification et la communication.
  3. Une description du produit ayant donné lieu à la dette, ainsi que la date d’exigibilité de cette dette. Cela donne au consommateur un aperçu du produit ou du service qui a conduit à la dette. De plus, la date d’exigibilité est mentionnée, de sorte que le consommateur sait à partir de quelle date le paiement doit être effectué.
  4. Le délai dans lequel la dette doit être remboursée avant que des frais, des intérêts ou des frais ne soient réclamés. Il s’agit d’une information cruciale pour informer le consommateur sur le délai spécifique dans lequel le paiement doit être effectué pour éviter des frais supplémentaires, des intérêts ou des frais.

Des sanctions sévères en cas de non-respect

Il y a des sanctions sévères liées à la non-conformité à la législation.

Si un paiement est contraire aux dispositions précédentes, le juge peut ordonner que ce paiement soit considéré comme valable, comme si le consommateur avait payé directement au créancier. Le montant reçu en violation de la loi doit alors être remboursé au consommateur par celui qui a reçu le paiement.

Autrement dit, si vos conditions générales ne sont pas ajustées et qu’un consommateur paie votre facture, il pourrait exiger le remboursement de votre part. Cela va très loin. Il est donc extrêmement important d’ajuster vos accords et conditions.

Pas de recouvrement possible

Si votre entreprise n’a pas respecté les règles susmentionnées concernant les dommages-intérêts maximaux, vous ne pourrez pas récupérer votre facture via un avocat ou une autre société de recouvrement. Celle-ci est obligée de vérifier si vos conditions ont été ajustées et de refuser d’intervenir si vos conditions n’ont pas été ajustées.

Amendes pénales

Il est important pour les entreprises de connaître les sanctions pénales qui peuvent être imposées en cas de non-respect de la législation. Des amendes peuvent être imposées pour diverses infractions, notamment :

  • Envoi incorrect du premier rappel de paiement.
  • Détermination incorrecte de la clause de dommages-intérêts.
  • Non-respect de l’obligation d’information.

Le montant des amendes peut varier. Pour ces infractions spécifiques, une sanction de niveau 2 s’applique, où l’amende peut varier de 26 € à 10 000 €, ou jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires annuel total de la dernière année comptable clôturée (notez que ce montant est majoré d’opdecimes).

Il est crucial pour les entreprises de faire preuve de la diligence nécessaire et de veiller à ce qu’elles se conforment aux exigences légales pour éviter d’éventuelles amendes et autres conséquences juridiques.

Ajustement des Conditions Générales pour les Entreprises conformément à la loi sur les Dettes des Consommateurs